RAYMONDE ARCIER, ART ET FÉMINISME
Active au sein du mouvement féministe dès ses débuts, Raymonde Arcier, employée de bureau et autodidacte, réalise, dès 1970, ses œuvres les plus marquantes, en crochetant de la laine, du coton, en tricotant du métal – chaque ouvrage pouvant nécessiter une année de travail. A travers le détournement de cet apprentissage culturel féminin, elle évoque avec humour son enfermement social, cherchant, selon ses propres mots, à «porter à la connaissance de tous l’immense labeur des femmes».
Le mouvement féministe a été au coeur de son processus de création. Elle a mis au point des techniques novatrices, en réutilisant des acquis culturels dans un autre contexte, pour dire un vécu particulier.
Le mouvement féministe a été au coeur de son processus de création. Elle a mis au point des techniques novatrices, en réutilisant des acquis culturels dans un autre contexte, pour dire un vécu particulier.
Tout en continuant ses activités professionnelles et avec une licence de sociologie, Raymonde Arcier s’est ensuite consacrée à l’écriture et à divers travaux plastiques, qu’elle poursuit encore aujourd’hui.
« Je cherche à porter à la connaissance de tous l’immense labeur des femmes. »
R. Arcier