MADY DE LA GIRAUDIÈRE
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L’art naïf est pour moi le courant artistique qui se rapproche le plus de la poésie. En effet, comme elle, il est une invitation au voyage, à l’évasion et prête souvent à rêver…

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L’art naïf désigne les œuvres d’artistes, le plus souvent autodidactes qui se trouvent en décalage avec les courants artistiques de leur temps, soit par maladresse, soit parce qu’ils en ignorent tout.

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Mady de La Giraudière née à Toulouse le 3 avril 1922 a passé son enfance dans la liberté de la nature à LAVELANET en Ariège.

Fille d’Emile COUQUET qui pendant de longues années a consacré son activité au développement de l’industrie textile Lavelanetienne. Après des études secondaires à Sainte Marie-des-champs à Toulouse, vers l’âge de 19 ans n’ayant pu obtenir l’autorisation paternelle d’entrer à l’école des Beaux-Arts, elle décide alors de se consacrer à sa passion pour le dessin et la peinture et travaille seule loin de toute influence avec pour seul maître la nature.

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Vers 1955, Anatole JAKOVSKY, consulté, l’encourage à peindre avec plus de résolution et à continuer de se tenir à l’écart de toute influence. Elle peint alors une centaine de toiles en trois ans dont une quarantaine sont sélectionnées par Anatole JAKOVSKY pour une première exposition à la galerie URBAN, rue du Faubourg Saint Honoré à Paris en 1958. Cette exposition fut un véritable événement car c’était la deuxième fois qu’était réalisée dans la Capitale une exposition consacrée à un seul peintre naïf.

Puis tout va s’enchaîner rapidement pour l’artiste-peintre. 1959 : exposition à TOULOUSE 196O : participation à l’exposition des peintres naïfs, présentée par Anatole JAKOVSKY à la Maison de la Pensée Française à Paris. 1961 : exposition à la galerie Henri BENEZIT à Paris et la même année c’est le point de départ d’une riche carrière internationale avec une exposition à BALE. 1963 : Mady de La Giraudière est invitée au Salon des Peintres Témoins de leur Temps au musée GALLIERA à Paris. Dès 1964 et 1965, sa présence dans les grands salons est très remarquée : – salon d’automne, salon de l’Art Sacré, salon Comparaison à Paris et Première Biennale de la peinture de Trouville.

Mady de La Giraudière est appréciée en tant que visionnaire d’un monde pur et poètique et sa peinture est une mise en images qui englobe tous les aspects du quotidien. Elle traite volontiers de sujets consacrés aux usines et travail industriel mais c’est dans les scènes bibliques que sa fantaisie inventive se manifeste avec la plus grande minutie dans le détail ornemental et poétique. La sensibilité de l’artiste est toujours un des éléments majeurs qui se dégage en premier de l’oeuvre ; rêve et réalité se mêlent alors dans cet univers du merveilleux, où nous découvrons, la poésie des animaux, les sites grandioses d’un pays féerique. Les éléments d’un paysage sont d’un autre univers à travers les yeux de l’artiste et c’est un véritable conte de fée que MADY nous raconte dans son œuvre. Mady de La GIRAUDIERE est une autodidacte qui opère par instinct en laissant parler son cœur et sa grande sensibilité. Elle affirme sa personnalité par son art de conter.

 

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