La peinture de Françoise Delmas est toujours du coté de l’infini, du suggéré. Elle refuse de nommer les choses. Elle demande à la peinture de se substituer à la narration. Ses œuvres récentes confirment cet engagement pudique. Sur la surface balayée de formes mouvantes, les couleurs à l’unisson de sensations mémorisées se diluent. Le parc Montsouris, les paysages de Montjoi, des régions d’Afrique du Nord et d’Afghanistan font naître des signes, des évocations allusives en accord avec les mouvements vitaux. Le souffle, lumière, la fusion colorée, les matière telluriques vaporeuse et l’énergie cosmique deviennent prégnants dans des compositions à l’écoute d’une réalité intérieure. Françoise Delmas aime peindre et convoque toute les techniques qu’elle met au service d’un langage éminemment tactile.Lydia Harambourg |