Figures sombres et intemporelles, étranges et protectrices à la fois, les sculptures de Christian Lapie captent inexorablement le regard par l’extraordinaire et universelle présence qu’elles dégagent.
Christian Lapie fut élève à l’École des Beaux-Arts de Reims de 1972 à 1977. Il poursuivit ses études à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris de 1977 à 1979. Il se consacra tout d’abord à la peinture et réalisa des œuvres à partir de bâches montées sur châssis à l’aide de craie, oxydes et cendre. Il réalisa des bas-reliefs à partir de tôles, ciment et bois calciné comme dans deux de ses œuvres : In Case of War (1992) pour le FRAC de la région Champagne-Ardenne et War Game (1995).
Après un séjour dans la forêt amazonienne, il se consacre à la réalisation de sculptures monumentales, des figures de bois brut et calciné : Fort 61, parc de sculptures d’Echigo Tsumari au Japon, The Crow’s Nest au Canada. Il réalisa d’autres œuvres pour la Fondation Salomon au Château d’Alex, le musée des beaux-arts de Reims, l’abbaye Saint-Jean d’Orbestier, le château d’Arsac, le Pupitre des étoiles au parc de Sceaux (œuvre en fonte), In Path of the Sun and the Moon à Jaipur en Inde (œuvre en pierre)1, Constellation de la Douleur en 2007 pour le Chemin des Dames, sur la Place Stalingrad à Reims et devant la Gare de Champagne-Ardenne TGV. Il présente 10 installations depuis 2014 aux Château de Vullierens en Suisse2. Son œuvre à Ngaoundéré au Cameroun, Djaoulérou 1 à 5 a été détruite.